Dans cette version plus imposante de Pieuvre tombante, Sylvie Bourdeau accentue l’impression de mouvement et de fluidité. La pieuvre semble capturée en plein mouvement, ses tentacules enroulés autour du socle et s’étirant avec élégance, comme si l’animal se mouvait lentement dans les profondeurs marines. Le raku, une technique que l’artiste maîtrise parfaitement, met en valeur les craquelures et les variations de couleurs, conférant à la pieuvre une texture vivante et presque organique. Les détails minutieux des tentacules, à la fois souples et puissants, évoquent la capacité de l’animal à s’adapter à son environnement.
Cette œuvre s’inscrit dans la continuité du travail de Sylvie sur les animaux marins, rejoignant notamment Ammonite, une autre sculpture où la mer et ses créatures sont à l’honneur. Ces sculptures marient à merveille l’élégance des formes et la profondeur des textures, révélant toute la beauté mystérieuse du monde marin.